J'ai faim, vraiment. [PV Wellan]

William avait faim. Vraiment faim. Il avait passé la journée dans le sous-sol de sa maison (qui est son domaine, ou son entre comme ses parents aiment le dire) à écouter des films de godzilla en version original japonaise, mais toute fois sous-titré en anglais. Quand il vaquait à ses occupations préférés, le jeune homme oubliait totalement tout ses besoins, il ne vivait que pour regarder un godzilla fait de carton de plastique détruire entièrement une ville pour ensuite se faire défier en combat ultime pas un calamar géant. À la fin du combat épique, son estomac lui avait fait sentir qu'il avait été négligé et qu'il avait besoin d'être nourri dans les 10 prochaines minutes. Qu'est-ce qu'il y avait de mieux pour rassasier William qu'un bon burger juteux avec une frite et une liqueur? De toute façon, ses parents étaient partis souper chez des amis et il devait se faire à manger par lui-même et il était probablement le pire cuisinier que la terre n'ait jamais portée. Il s'était brûlé à plusieurs reprise en essayant de faire cuire un macaroni lors de sa dernière aventure culinaire et depuis il ne voulait absolument pas retoucher à un four de sa vie. Il prit donc son trousseau de clé, tout le petit change qu'il pu trouver dans les craques de son divan et parti chercher son festin.

Une fois dans le resto, il fut surprit par l'odeur qui sortait des cuisines. C'était une odeur de friture, le genre d'odeur qui prend à la gorge. La faim était plus forte que tout et il se rendit au comptoir. En attendant d'être servi, il observa la faune des lieux; des jeunes parents qui se sont fait traîner dans le resto par leurs enfants probablement pour le jouet qui venait avec le menu pou enfant plus que pour le menu lui-même et des jeunes adolescents qui venaient ici car c'est beaucoup moins cher que dans d'autres restos. Son tour dans la file arriva et William commanda:

-Salut! Je prendrais un trio #3 avec un Mountain De, s'il te plait.

Il observa la personne à qui il venait de faire la commande. C'était un jeune homme de son âge. Ses cheveux étaient roux, de couleur éclatante. Il portait un uniforme d'un rouge rouille criard avec une casquette qui trônait ridiculement sur sa tête. À ce moment, il pensa:

-Ahah, bel uniforme!

Oh, non, est-ce qu'il avait vraiment dit ça à voix haute? William voulu à ce moment courir se réfugier chez lui tellement il avait honte de ce qu'il disait. Son teint devint écarlate et il se mit à trembler des mains.

(toute les cents qu'il put trouver dans les cracks de son divan. original !)

Il travaillait dans ce restaurant merdique depuis déjà trois mois. Sérieusement, en y réfléchissant, il se demandait vraiment pourquoi il travaillait encore là. À se faire payer le salaire minimum, dans un fast-food dont la bouffe goûtait et goûte franchement mauvais et les employés étaient toujours d'une telle emmerdeur, il se questionnait vraiment face à ses choix de jobs. Le dernier travail qu'il avait occupé était un magasin pour enfant ! Wellan Green était vraiment le pire des nuls pour se trouver un vrai emploi. Il devait trouver mieux, c'était trop évident.

Bref, cette journée là, il commenca son quart d'heure vers 10h le matin. Les clients passaient, servaient leur commande avec un sourire moqueur en coin et lavait le plancher lorsque les caisses étaient totalement vides. Comment le monde faisaient-ils pour manger cette nourriture si atroce ? Bon, la question que les gens lui réfuterait serait à savoir : mais qu'est-ce que tu fais dans ce restaurant si naze ? Une réponse qui lui en boucherait sûrement un coin. En tout cas, il s'emmerdait déjà depuis une quizaine de minutes lorsqu'un clien se pointa dans le magasin à deux heures de l'après-midi. C'était tard pour manger mais bref, il ne s'en préoccupa plus ou moins.

Il ne semblait pas connaître le gars mais il semblait avoir le même âge que Wellan, dix-sept ans environ. Dès que celui-ci lui demanda son repas, il le sortit direct d'un étalage de repas prêt à l'avance. Wellan était l'un de ses parresseux, il prit la peine de le servir rapidement pour retourner à ses vagues occupations : vegder. Dès lors, il lui dicta le prix lorsque l'adolescent lui lança une réplique pas très commode.

* Ahah! Quel beau costume *

Wellan, qui était à ce moment là, assis sur le stand à regarder le plafond, se retourna vers l'adolescent âgée quelques années plus jeune que lui.

- Euhh ... t'as dit quoi ?

En réalité, le jeune adulte devenue tout juste majeur s'en foutait complètement mais désirait seulement voir la réaction du jeune homme. Il semblait sympa, peut-être deviendrait-il ami tous les deux ? Bref, son regard fixa l'adolescent qu'il le regardait. Il semblait le regretter, ce qui fit sourrire le beau rouquin !

Eh merde, il avait parlé à voix haute. On lui a toujours dit de tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler! William avait vraiment un don pour se mettre dans les pires des situations. Depuis qu'il était tout petit, tout ce qu'il touchait virait à la catastrophe; il était incapable de pratiquer toute chose qui demandait un minimum de capacités manuelles et de coordination, car il amenait toujours la destructions à ses projets. À plusieurs reprises il s'était blessé en faisant de la menuiserie. Il attirait aussi toujours les situations les plus abracadabrantes et les rencontres les plus improbables. Il ne comptait plus le nombre de fois que des inconnus étranges l'avait apostrophé pour lui dire des choses totalement incompréhensibles. Chacune de ces situations le mettait dans le plus grand des inconfort. Le jeune homme possédait son petit univers où il était très douiller et où il était inutile pour lui de sortir. Cette situation le projetait totalement hors de sa zone de confort. Il fallait qu'il tente de se sortir de ce cul de sac avec du tact et la répartie.

-Euh... je trouvais que... ben tu sais les couleurs de ton uniformes sont vraiment belles, je trouve qu'elles font vraiment ressortir ton teint!

Encore une fois, il avait dit la phrase de trop. Pourquoi lui dire que ça allait bien avec son teint? William se demanda à ce moment là s'il souffrait du syndrome de tourette... Mais cette fois-ci, il décida d'assumer ce qu'il avait dit. Au pire, ce n'était qu'un vendeur de fast food. Il ne le rencontrera probablement plus jamais, il n'aura qu'à aller au Burger Queen la prochaine fois. Il fit donc son plus beau sourrire de sympathie au serveur rouqin en espérant que son sourrire passerait le bon message: "C'est sans rancunes".

Toujours assis sur le stand, l'adolescent rouquin observait d'un air moqueur le plus jeune qui se tenait devant lui. Il essayait de se retenir pour garder son sérieux, lui qui désirait voir la réaction de ce dernier. Et puis bon, le client répondut du mieux qu'il le pouvait, une réponse, ma foi, épatante et hors de l'ordinaire. Cela allait bien avec son teint ... ?!? Ouais. Jolie compliment de la part du garçon mais c'était déplacer. Était-il gay ? À voir son look, il n'y avait pas de doute, c'était probablement possible. Ha ! Ha ! Les pensés de Wellan était tellement étrange mais c'était bien évidemment ce qui faisait le charme de celui-ci. Après la réplique très étrange du chataîn, Wellan observa son attitude, le client avait un sourire très sympathique. Ça voulait dire quoi tout ça ? Après mille réflexions, il confirma ses pensés, il était gay. Malgré tout, il devait lui demander.

- T'es gay ?

PFFF ! À peine si il se retenait pour ne pas rire. Bref, si le client se plaignait, il perdrait sûrement son emploir mais c'était une idée qu'il ne le préoccupait aucunement. C'était drôle et Wellan était l'un des plus comiques. Quel était donc l'importance qu'il perde son emploi. Au pire, il irait travailler au Burger Queen ... Un autre emploi de merde qu'il se mériterait.

-T'es gay?

Décidément, ce n'était pas sa journée. William se disait qu'il aurait vraiment dû rester chez lui. Une brûlure était un doigt coupé auraient été vraiment mieux que cette situation. Et si le jeune serveur colportait cette fausse rumeur? La réputation de William serai ruinée! Il faut dire que sa réputation était pratiquement inexistante, mais justement. Il serait désormais connu comme étant le gars qui accoste des jeunes serveurs de fast food. Il imaginait déjà toutes les railleries qu'on dirait à son sujet: "William aime les hommes qui travaillent dans le gras!" Non, ça ne se produira pas comme ça. Il fallait faire quelque chose. Mais que pouvait-il dire, ça ne pouvait pas être trop long, car une file commençait déjà à se former derrière notre geek national. Il fallait être vite et efficace. Il chercha dans le regard du caissier un indice pour comment s'y prendre. Il vit alors que le rouquin ne cherchait qu'à se moquer de William. Et voilà, il fallait y aller avec une dose d'humour et de répartie.

-Eh bien, si par "gay", tu veux dire heureux. Oui. Je suis très heureux dans ma situation actuelle d'étudiant en vacances qui vient se chercher un délicieux repas.

Et toi, es-tu heureux dans ta situation de serveur de restaurant minable dans un costume tout à fait ridicule?

Et voilà, la contre-attaque était lancée.

Wow, William avait décidément su se sortir de cette situation. Félicitation. Il s'applaudit intérieurement et alla s'asseoir à côté du caissier. Avait-il gagné la joute oratoire? Tout ce qu'il savait c'est qu'il avait probablement gagné un ami. Will, comme l'appelle ses amis, ne se demanda même pas si leur personnalités étaient compatibles: c'était évident, il venait de se trouver quelqu'un qui avait le même genre de répartie, et donc, avec qui avoir des débats interminables sur des sujets aussi anodins que la température et William aimait ça. Il avait toujours adoré avoir des argumentations actives avec des gens, mais sa gêne l'avait empêché de joindre le club de joute oratoire. S'il avait été d'une nature moins timide, il l'aurait fait volontiers. Aucune satisfaction n'était meilleure que celle d'un débat bien gagné ou perdu contre quelqu'un de beaucoup plus articulé que lui. William était une personne humble et admirait les gens plus malins que lui.

-Euh, donc là c'est toi qui me fait des avances?? Ahah, je te niaise! Moi c'est William, mais mes amis me surnomment Will ou Parker, comme mon nom de famille. À qui ai-je l'immense honneur sa présence?

- L'immense honneur sa présence ? OK.

Wellan l'observa sérieusement de l'un de ses airs qui voulait dire : « ... J'ai faim, vraiment. [PV Wellan] 695153

».

- Premièrement, t'es vraiment étrange mais y'a quelque chose qui m'fait rire chez toi. Comment tu t'exprimes, c'est trop étrange, tu comprends mec !? On est encore jeune et j'suis pas ton oncle là, j'suis un serveur dans un restaurant ! Alors essaie d'être compatissant auprès d'un ado et non pas une personne âgée une trentaine d'année de plus que toi. T'as saisi.

Wellan lui tenta la main et la serra.

- Wellan Green, et j'ai pas de surnom particulier. Si t'as envie de m'en trouver un original, c'est ton choix. T'es ici depuis combien de temps ?

Wellan semblait être un ado typique. Sa manière de parler et d'agir dénotait tout cet aspect. William fut heureux de s'être fait un ami comme ça; normalement, les jeunes de sont âges relativement normaux l'évitaient avec des regards qui voulaient dire: "Vader retro satana!". Wellan fit un commentaire sur la manière dont Parker s'était présenté. Bon, d'accord, William s'avait qu'avec lui, il n'était pas obligé d'utiliser d'artifices pour lui parler, tout simplement être lui-même et naturel.

-Bah, j'habite à Pinch' depuis toujours. Tu m'as probablement jamais remarqué à l'école, je suis quand même invisible. Wellan? Wow dude, c'est vraiment tout un nom, j'ai jamais entendu ça! T'es nouveau ou un habitué d'ici?

William se souvint soudainement qui était le jeune homme devant lui. Il n'avait jamais vraiment eut la chance de lui parler où de le rencontrer, car il avait un an de plus que William. Et de toute façon, il traînait toujours avec les deux mêmes amis, un vrai trio infernal, et William n'était pas du genre à s'incruster dans les conversations des gens, juste pour se faire des amis.

-C'est beau toutes ces présentations là, mais moi j'ai faim! J'ai faim, vraiment. [PV Wellan] 251531

Wellan regardait de temps à autre en direction de la porte, pour vérifier si jamais personne ne se pointait. Il savait bien qu'il était tard dans l'après-midi pour venir manger mais bon, on ne savait comment la coïncidence pouvait tomber. La preuve, la voici: William Parker s'était présenté au restaurant à une heure tartive, avec une façon méga étrange de se traîner. Le jeune adulte lui avait déjà dit et était ma foi assez direct, mais bref. Il n'avait jamais vraiment tenu tête à un emploi tellement longtemps, peut-être serait-ce la première fois ?! McDougall était la pire job en ville, c'était invraisemblablement vrai, par contre, dissons que ses parents en avaient vraiment marre qu'il se foute de tout. S'en avait été au point que ses parents l'avaient mis out des deux premières étages de leur maison. Il devait donc s'approprier le sous-sol. Wellan Green était l'un de ses adolescents qui profitaient de la vie au max en faisant mille et une connerie mais pour certain, assez, c'était assez. Malgré tout, il ne désirait lâcher sa passion qu'était la comédie. Au point-elle d'en faire une carrière. Par contre, il n'avait pas les moyens pour se les payer et travaillait sans acharnement pour combler les salles holywoodiennes.

Bref, toujours au abord de William Parker, il entendit son ventre gargouiller, il avait faim. Même si la bouffe du McDougall goutait totalement mauvais, il se leva et décida d'aller se chercher un repas, en faisant signe au client de rester là et répondit sérieusement à cet abrutit pendant qu'il était encore temps.

- En tout cas, je considères Wellan comme étant pas mal plus original que William.

Wellan prit un hamburger, une frite et une bouteille de liqueur au Ginger Ales. Puis, il déposa son repas sur la table et répondit vaguement à l'adolescent.

- J'habites depuis longtemps à Pich' mais j'parles pas à grand monde. J'ai deux meilleurs amis et j'm'entends bien avec. Tu connais Ariel & Taylor ? En tout cas, je les connais depuis mon arrivé ici. Pis sinon, y'a Ollivier Turner qui vient d'arriver dans l'coin et j'ai commencé à converser avec. J'suis pas le grand populaire moi non plus.