Viens voir son ami | W. Green

Ariel Wilder était présentement dans sa chambre, dans son appartement de Pinchbeck. Sa mère travaillait présentement & ce jusqu'à tard ce soir. Il n'était que dix heures du matin et cela faisait déjà deux bonnes heures que la jeune Ari était debout. Elle ne savait pas trop quoi faire. Elle avait déjà fait tout ce qui avait à faire. Elle avait fait son lit, rangée sa chambre et placé ses tiroirs. Elle s'était douchée, puis s'était habillée d'une jolie blouse blanche avec un slim noir très classique. Elle s'était maquillée, seulement pour camouffler ses taches de rousseurs et avait finalement brossée ses dents. Ensuite, elle avait écouter de la musique en faisant ses devoirs de mathématique et puis, après les avoir terminés, elle avait lu quelques chapitres du livre qu'elle lisait actuellement. Maintenant, elle s'emmerdait royalement. Que pouvait-elle faire ? Elle soupira légèrement et s'accouda sur son bureau de travail où elle regardait par la fenêtre. Elle pensait à Wellan. Elle devrait peut-être aller lui rendre visite ? Seulement, cela paraîtrait peut-être un peu trop louche et peut-être se douterait-il qu'elle l'aime, finalement. Elle ne savait pas trop quoi faire. Finalement, elle décida de prendre son téléphone et d'appeller son meilleur ami. Celui-ci ne faisait rien et il l'invita à venir le rejoindre chez eux. Elle se lança sur l'invation sans hésiter et après quelques minutes de marche hative, elle fut sur le porche de la maison de Wellan. Elle cogna à la porte, essayant de cacher sa joie d'enfin faire quelque chose. Puis, lorsque Wellan lui ouvrit la porte, elle lui sourit gentiment.

- Hé ! Salut, ça va ?

Le jeune homme répondu à sa question et l'invita à entrer dans la maison. Elle sourit et entra dans le hall d'entrée. C'était une belle maison, qu'ils avaient. Pas mal plus beau que chez elle... Elle soupira doucement et releva la tête vers Wellan.

- Tu veux faire quoi ?

Il avait été debout à 11h30, n'ayant pas le choix de se lever sachant que quelqu'un apellait depuis tantôt sur son cellulaire. Le coeur lui faisant un bon, il n'eût pas le choix que de déccrocher de son plus beau sourrire et d'essayer d'avoir l'une de ses voix envoûtantes. Il était un homme, ça ne marchait pas, mais à quoi bon ne pas s'essailler !? Il l'aurait reconnu, même à des milles d'elle, sa voix lui faisait fléchir les jambes, même si il s'avait marché correctement depuis leur connaisance ! Il la connaisait depuis des lustres et c'était sa meilleure amie, sa confidente. Il adorait par-dessus tout Ariel Wilder, mais il n'était pas encore prêt à lui avouer son amour.

En réalité, Wellan était debout depuis 9h47, mais il n'avait pas eu le « boost » de se lever. À son avis, il avait été trop matinal de se lever à cette heure et avait essaillé sans succès de rendormir. Le soleil ne se reposait pas, il éclatait de tout ses éclats et les rayons lumineux éclairaient, malgré les stores, la chambre dark de celui-ci.

Dès qu'il accepta l'offre de son amie, il n'eût pas le choix de se lever et de se préparer. Il ne prit même pas la peine de savoir si son linge correspondait bien et se dépêcha d'aller se brosser les dents. Et puis, il entendit sonner et son coeur fit mille tour, elle arrivait, Ariel arrivait.

Il descendit les escaliers deux par deux après d'avoir recraché la pâte à dent et lui ouvrit la porte, comme si de rien était. Il la salua et la laissa entrer.

- Bah, j'ai pas d'idée fixe ...

Ariel sentit son coeur battre un peu plus vite, un peu plus fort lorsque Wellan finit par lui adresser la parole. Sa voix. Sa voix ! Mais quelle voix avait-il ! Indescriptible, une voix qu'on adore entendre, qui réconforte lorsqu'on se sens mal. Elle l'aimait, cette voix chaleureuse. Bien que les mots qu'il ait prononcés furent banals, elle leur accordait une importance folle. Elle sourit, puis s'avança légèrement vers lui. Elle lui mit la main sur l'épaule, affectueusement et sourit de nouveau.

Je sais pas, mon cher ! Bon, c'est vrai que c'est moi qui t'a tiré de ton sommeil ou de ce que tu faisais pour qu'on fasse un truc, mais je ne sais pas quoi... Hum. On pourrait commencer par se raconter notre nuit ? Quoi que je n'ai pas rêvé. J'ai rien fait, à vrai dire. J'ai dormis comme un orignal... Bah.. Je sais pas si ça dort, ce truc... Ah ! Mais je sais pas quoi faire, Wellan... Je pensais qu'avec ton leadership tu nous trouverais un plan !

Elle avait parler tellement vite et avec peu de respiration. Ça lui arrivait souvent de dire n'importe quoi en présence de Wellan Green. Le trac, peut-être. La peur qu'il découvre son amour pour lui, sans doute. Quoi qu'il en soit, elle disait toujours des trucs qui ne voulaient jamais rien dire. Elle sourit légèrement, enleva sa main de sur l'épaule de son ami et posa ses yeux dans les siens.

Celle-ci entra, aussi facilement que cela ne put l'être et s'incrusta dans la pièce. Ariel avait tellement l'habitude de venir chez elle qu'à l'avis du fils unique des Green, s'en était rendu tout simple, cela ne lui causait plus de tort. Elle mit la main sur son épaule et il ne pût s'empêcher de sourire. Il était totalement gaga mais ne fit mine de ne pas le laisser paraître. Il rentra dans le salon et observa la jeune belle femme en écoutant sa fameuse réponse.

- Ariel, tu veux sérieusement que je te racontes ce que j'ai rêvé. Si c'est ce que tu veux, j'ai rêvé qu'un clown avait escaladé ta maison et qu'il désirait de s'emparer de toi pour que tu sois son chat de cage. Puis là, j'sais pas, ça changer de place et on était rendu sous un chapeau et là, t'étais rendue un ornithorinque qui dansait avec un ballon.

Il lui racontait toute l'histoire, sérieux, comme si de rien était. Par contre, lui-même ne se rapellait même plus de son rêve. Ariel devinerait sûrement qu'il blaguait et fit mine de rien, même si un goût de rire l'envihait.